Nathanael se tenait devant le portail de son nouveau pensionnat. Il faut dire qu'il était plutôt impressionnant. Grand. Imposant. Mais une lourde atmosphère y régnait. De quoi ne pas mettre le nouveau pensionnaire dans une confiance extrême. Le brun resta là, à considérer le grand édifice qui allait bientôt lui servir de « refuge ». Un souffle d’impuissance le gagna. Pour être honnête, il avait été forcé à être ici. Forcer à se taper une loi et des camarades tous aussi déranger les un que les autres. Avait d’arrivé ici, il avait fait quelque recherche sur le sujet. Anciennement, le pensionnat était une sorte de prison, invitant toute sorte de détraquer, fou et troubler à venir ici. Mais une question demeura dans la tête du brun, pourquoi lui ? Qu’est ce qu’il avait fait encore pour se retrouver ici ?
Nate ne savait pas qu’il souffrait de trouble de la personnalité. Que dans son corps, il n’était pas le seul à résider. Quand on lui parlait de Keitaro, il ne pensait pas que s’était son « autre-lui ». Il pensait aussitôt à son ex-meilleur ami, celui qui lui a volé son amour d’enfance. Il ne savait pas … Kei’ était bien là …
Valise en main et petite mine partager entre la déprime et l’excitation, Nathanael inspira un grand coup. Il hésitait à ses actions à présent, entré sans se poser de question et affronter son destin ou bien attendre que le temps passe pour réfléchir ? Il avait bien songé à se barrer en courant, laissant derrière lui les malheurs de sa vie. Mais il ne pouvait pas, il voulait d’abord affronter la vie. Se montrer qu’il était loin d’être un lâche. Il voulait prouver au monde ça vrai valeur, qui il était, Nathanael Von Krutch et pas « Le porteur de Kei ».
Il resserra sa main moite sur la poigné. Il n’aurait jamais pensé qu’il était aussi angoissant que de traverser un portail.
« Quand faut y allez faut … »
Courage, dit au moins les dernières phrases